
Il y a parfois une culpabilité à l'idée d'être en deuil pour son animal. On l'aime de tout notre être, on est dévastés lorsqu'il part, et quelque chose en nous, de culturel, nous dit: "ce n'était qu'un animal".
Et pourtant... nos proches humains ont eu leur vie, ils n'ont pas toujours pensé à nous tous les jours, ils n'avaient pas nécessairement besoin de nous. Ils ne dormaient pas avec nous. N'ont jamais vu nos plus grands moments de détresse et les larmes qu'on ne montre à personne. Ils n'ont pas eu accès à notre intimité, n'ont jamais lu notre coeur lorsqu'on était à distance, au travail. N'ont pas espéré, heure après heure, qu'on les rejoigne. Ils ne portaient pas forcément nos rêves, ne nous transportaient pas sur leur dos, ne se privaient pas de libre arbitre pour nous plaire, ne se mettaient pas nécessairement à disposition corps et âme pour nous.
Nos animaux, si. Toujours.
Alors ne culpabilisez pas d'être en deuil.
Je ne dis pas d'entretenir votre peine. Il faut travailler à refermer la blessure de séparation, autant pour soi que pour que l'animal soit en paix de l'autre côté.
Mais ne vous dites jamais et ne laissez jamais quelqu'un vous dire que "c'était juste un animal". C'était votre ombre, votre confident, votre meilleur ami, votre source d'affection, le coeur de vos préoccupations, tout ce qu'il y avait de plus intime dans votre vie personnelle ou votre vie de famille. Et ça compte énormément...
Avec mon affection à tous. On passe tous par là.
Passez un beau week-end.
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