On veut être sympa, aider tout le monde, aimer tout le monde. Trouver sa place, en y mettant tout son enthousiasme, en débordant de bonnes intentions. On prêterait sa chemise au voisin, on ne met pas de limite à la bienveillance. On se dit que plus on donne, plus on recevra, que tout le monde sera heureux.
Et puis on se réveille.
Et puis on se sent vide.
On se renferme, on se replie. On envoie bouler quelques personnes qui sont surprises. Se questionnent. Deviennent souriants. Demandent pour la première fois "comment vas tu?" En écoutant la réponse. Mais il est tard.
C'est là qu'on se tourne vers les animaux. Parce qu'ils écoutent, sont empathiques, donnent tout ce qu'ils peuvent, sont heureux de nous voir heureux. Comme on était heureux de voir les gens heureux, jusqu'à ce qu'on ne se sente plus entendus, plus respectés.
Alors faisons attention à ne pas devenir les bourreaux qui nous ont fait souffrir. Soyons à leur écoute et donnons autant qu'ils nous donnent.
Et à la fin, retrouvons nous entre humains d'expérience similaires. Recollons ces morceaux à part de la société, composés de gens comme vous, comme nous, qui vivent mieux au diapason animal qu'au diapason humain.
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